1755 : l'Angleterre et la France était en guerre en Europe. La Prusse était allié avec les anglais et l'Autriche pour le roi de France. L'Europe connaissait la rage d'une guerre comme au temps de Louis XIV. Les anglais faisaient des manoeuvres sur les côtes de la France. Mais ce n'était pas juste dans l'Ancien Continent que le feu et le sang faisait voir de toute les couleurs, même en Nouvelle-France. Québec n'avait pas encore tombé aux mains des anglais, abandonné par un Louis XV et un Choiseul qui n'avait qu'interrait sur les colonies à sucre qu'une colonie qui ne contenait que quelques arpents de neige, comme disait Voltaire. L'hiver rigoureux, le roi France n'en savait rien d'un peuple qui s'était forgé une identité, un peuple qui allait être québécois un jour. Même chose pour l'Acadie, terre des acadiens. Ce qui arriva en 1755 était le grand nettoyage tels que les anglais voulaient, un crime horrible de déportation, le Grand Dérangement. Les anglais décidèrent de les envoyer en leur colonie et les abandonner dans leur marde. À Québec, capitale de la Nouvelle-France, on accueillit ces gens qui avaient marché des kilomètres entières, sans nourritures ni eau. Québec était une ville séparé en deux parties : la Basse-Ville, qui contenait le Palais de l'Intendant, la Place Royale, le faubourg Saint-Roch un peu plus loin vers la rivière Saint-Charles et ainsi l'hôpital général ou la paroisse Notre-Dame-des-Anges. Tandis qu'en Haute-Ville, c'était l'administration de l'évêque de Québec, le château Saint-Louis, le monastère des Ursulines qui éduquait les jeunes canadiennes de la colonie, les Jésuites pour les garçons le Séminaire de Québec, l'Hôtel-Dieu où les Augustines tenaient l'hôpital de la ville avec ceux de l'hôpital général, ainsi les Récollets. L'armée logeaient enfin dans les nouvelles casernes construite et s'entraînait là. Plus vers l'ouest, en dehors des fortifications, des habitants commençaient à s'établir dans le faubourg qui allait devenir Saint-Jean-Baptiste un siècle plus tard. Tels était la vie et les alentours de Québec, Charlesbourg vers le nord, Sainte-Foy vers l'ouest, l'Ancienne-Lorette vers le nord-ouest et Wendake vers le nord-est de l'Ancienne-Lorette, là où les hurons vivaient dans leur village. Vers l'est on retrouvait la côte de Beaupré, l'île d'Orléans avec ses trois paroisses, tandis que sur la rive sud se trouvait les paroisses qui était établie jusqu'à Rimouski. Tandis vers l'ouest sur la rive sud de Québec, on retrouvait Lotbinière et ses quelques paroisses jusqu'à Trois-Rivières, ainsi que pour la rive nord, après Sainte-Foy il y avait Saint-Augustin-de-Desmaures, Neuville, Les Écureuils, Cap-Santé, Deschampbault, Saint-Anne de la Pérade, Champlain et ce jusqu'à Trois-Rivières. En ce matin de 1759, un mois de mai, on entendait les rumeurs que Louisbourg à l'Île Royale, avait tombé aux mains des anglais. Montcalm avait sut par un de ses espions que cette forteresse imprenable avait tombé. Ce matin-là du mois mai, Montcalm réfléchissait aux stratégies qui pourrait entreprendre contre les anglais si ils faisaient feu sur Québec. Assit chez lui, sa maison faisait face à la rivière Saint-Charles et aux plaines de Québec. Il n'avait pas retourné à son domaine à Beauport, préférant rester à Québec au cas d'attaque. Regardant un plan de la région de Québec, il réfléchissait à la tactique qui devait prendre si Wolfe et ses amis débarqueraient à Québec.
- Réfléchit Louis, tu dois bien savoir comment empêcher les anglais de venir ici ?