Les îles oubliés

C'est un RPG mélangeant l'époque Louis XV et fantastique (oui j'suis fort sur l'époque Louis XIV-XV x) ) et qui met en situation des gens ordinaires établient sur un continent grand comme le Canada et entouré d'île autours.

Le soleil se levait à Saint-Louis-de-Baie-Royal. Les habitants qui habitaitent l'île Saint-Jean avait tendance à s'occuper des travaux de décharge de navire, cultiver des terres, récolter les produits locaux qui une fois sur le quai du port de Saint-Louis se dirigeait vers la mère-patrie. Un gouverneur se chargeait d'administrer la colonie ainsi l'intendant. Maxime Drolet, appelé Max par ses amis, était le fils de l'homme qui tenait le Magasin du Roy, magasin qui vendait les produits venue de la mère-patrie ou des autres royaumes. Pour un homme de 18 ans, il était bien bâtit et pouvait lever beaucoup de lourde charge de poid, ce que son père ou ses deux soeurs ne pouvaient faire. En cet matiné du mois d'octobre, les feuilles avaient changé de couleur pour être rouge, jaune, orange. Max en avait profité pour aller se balader dans le bois qui était en dehors de la ville. En entrant dans le bois, il se dirigea vers la clarière où il avait tendance à méditer sur les sons de la nature offrait.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Une jeune femme longiligne et à la peau cuivrée sortit des bois en marchant nonchalamment, ses cheveux tressés tombant en une cascade d'or, d'argent et de bronze. Sa chevelure n'avait pas de couleur connue jusque là, tout en cette femme était étrange et en désaccord avec les personnes dîtes "normales" du village où elle se rendait. Avec le même pas paisible, elle se dirigea vers un arbre, et plongea sa main dans le creux du tronc. Là, elle sortit une tunique longue et une sacoche de guérisseuse. Elle se couvrit du tissu par dessus la robe en peu de bête déchirée qu'elle portait jusqu'à lors et passa la courroie du sac sur son épaule. Ses pieds nus que la terre avait brunis restèrent comme tels lorsqu'elle reprit sa marche vers les habitations que déjà on apercevait. Son apparence demeurait secrète, seuls ses yeux d'un noir profond où brillait une flamme métallique étaient connus des clients à qui elle vendit ses services. Elle poussa la porte du pub où des cris l'accueillirent.

- En retard Lady George ! la saluèrent-ils, méprisant en lui donnant le titre de Lady alors qu'elle n'était pour eux qu'une mendiante bonne à attirer le client en se dévêtant devant eu.

- Bien le bonjour Messires, fut sa réponse monocorde. Elle venait travailler ici lorsque le besoin de compagnie se faisait sentir, et pour gagner de quoi se payer un repas sans le voler. Elle ne vivait pas en ville, mais seule dans les bois. Sa nature était bien inconnue pour eux, et heureusement ils l'auraient soumis à la Question, ou montré comme animal de foire.

Après trente minutes à profiter de la nature, il arrêta sa méditation. Il regardait la hauteur du soleil : il était pas encore midi mais selon la position de l'astre il restait trois heures avant d'arriver au milieu du ciel. Max vérifia si il n'oubliait rien dans la clairière puis prit le chemin vers la ville, le seul chemin qui avait été tapé par lui il y a six ans avec son père. Après une autre demie-heure à avoir marché dans le bois, il arriva sur les hauteurs du village de Bourg-Royal, petit village ayant un plan en étoile, chose exceptionnel dans la colonie car l'église était dans un secteur en forme de carré et tout les chemins partaient comme les sept points cardinaux d'une rose des vents tandis que dans les deux autres villages c'était en bordure du chemin du Roy. Aussi Bourg-Royal était en haut de Saint-Louis, sur une colline plus haute que celle de Saint-Louis et de Bourg-Royal on pouvait avoir une vue magnifique sur la rivière Saint-Pierre qui se déversait dans le golf du fleuve Saint-Laurent et ainsi l'océan des Titans. Le fleuve était pour les gens de Saint-Louis la seule voie principale de communication entre la mère-patrie et la colonie, car sans l'eau la colonie n'aurait pas existé ou aurait eu de la misère à se former et à se construire. Pour Max, c'était la forêt en haut de Bourg-Royal, on appelait les Laurentides la vaste étendu de montagne et de forêt, c'était une grande réserve de bois pour toute la colonie et on n'y manquait rien. Pour lui, c'était le lieu le plus éloigné de la civilisation et aussi des tribus des amérindiens. Après 2h de marche (bah à l'époque pour aller à Charlesbourg ou Beauport ou Sainte-Foy ou l'Ancienne-Lorette c'était presque 2-3h en charette si j'estime selon le moyen de transport qu'on utilisait pour voyager en dehors de la ville de Québec, capital de la Nouvelle-France Wink

) sans compter la charette conduite par monsieur Tremblay, un vieille homme amicale et bon ami au père de Max. Arrivé à Saint-Louis, il eu l'idée de se rendre au pub À la Canadienne, pub réputé pour son respect envers les clients et les employés et aussi réputé pour les discordes entre l'Église de Saint-Louis et le pub. Le pub était situé en Haute-Ville, donc pour Max il fallait prendre la seule côte possible ouverte ce mois-ci et la mieux entretenue : la côte de la Montagne. La côte des Augustine et celle du Palais était fermé pour cause de réaménagement de la chaussée, car avec les hivers rigoureux le printemps faisait travailler le sol des routes en pierre, ce qui causait des sommes d'argents au gouverneur et à l'intendant de réparer à chaque été ou automne des routes défoncés par le dégel du sol. Rendu en haut de la côte, Max se dirigea vers la pente qui descendait à côté du couvent des Jésuites pour se rendre sur la rue Saint-Jean. L'affiche de quelques boutiques était le peu d'activité de cette rue, le commerce était en Basse-Ville, là où Max habitait et la Haute-Ville était aux hommes d'église et à l'administration de la colonie et de la ville. Max ouvra la porte du pub où l'énergie régnait en maître. Quelque clients était déjà saoul et d'autre ne l'était pas. Il se dirigea vers le bar et s'assit.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Elle observa du coin de l'oeil cette personne qu'il lui arrivait d e croiser. sans grand intérêt pour elle mais il lui donnait...faim. George recula précipitamment dans les ombres et dissimula son trouble en servant quelques chopes de bière.

Max attendait pour être servit. Il savait qu'aujourd'hui il ne travaillait pas. Il se disait que son père avait faite cela toute sa vie et que rien n'arrêtait cet homme. Songeant, il se perdit dans les pensées.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Seule serveuse, elle fut bien obligée d'aller prendre sa commande. Ce qu'elle fit, seul son nez dépassant de sa cape.

- Vous souhaitez consommer Messire ?

La serveuse s'approcha de lui, le faisant sortir de ses songes.

- Oui sert-moi de la bière d'épinette ou sinon un cognac noir si il y'en reste plus.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Elle n'apprécia pas sa familiarité mais se vengea

- Bien, j't'apporte ça.

Et fit demi-tour brusquement.

Il la regarda partir. Elle était pas très heureuse aujourd'hui, surement quelqu'un chose lui avait dérangé ou je-ne-sais-quoi. Puis Max continua de songer.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Elle revint lui porter ce qu'il avait demandé, et posa tout cela devant lui d'un geste brusque.

- Merci.

Max se demandait pourquoi elle était brusque aujourd'hui.

- Dîte-moi ce qui va pas, je sais que vous êtes pas comme cela les autres jours.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Elle faillit feuler mais se retint, se penchant juste assez pour qu'il ait, en plus de l'image de son décolleté plongeant, le son de sa voix menaçante lui disant de se mêler de ses affaires.

Lorsque qu'il vit le regard menaçant, il abandonna sa curiosité.

- Je voulais juste savoir ce qui n'allait pas, j'aurai été prêt à offrir votre aide, mais si vous ne voulez pas m'en parler, c'est votre choix à vous.

Puis il prit une gorgé de sa bière.

Administrateur Messages : 885 Date d'inscription : 07/07/2012 Age : 27

Le regard de cet homme la mettait mal à l'aise, et elle sortit en courant dehors, puis traversa le village avant de retrouver sa forêt chérie.

Je la regardais partir. Pourtant je voulais pas la mettre mal à l'aise. Je continua à boire ma bière tranquillement, en me disant ce quelle pouvait bien avoir.