Le cercle des Eléments.

(Bon, comme les rpg sont légèrement abandonné quand Phé' n'est pas là, j'ai décidé d'en créer un autre et j'espère que tout le monde y participeras parce que sinon le fo' est vide durant plusieurs jours, c'est pas génial pour attirer de nouveau membres. Bref, c'est partis !)

Année 0.

Selon la légende, quelques Elus s'éveilleront quand le Monde sera proche de sa fin pour le reprogrammer. Les plus puissant contrôlerons chacun, un des 4 éléments et seront investis de la mission principal, tout changer et rééduquer les humains pour qu'ils puissent recommencer à zéro sans détruire la nature et le reste. Ils seront humains et vivrons normalement jusqu'à ce que quelque chose provoque leurs éveils. Ils seront disséminés aux quatre coins du Monde et se retrouveront seulement quand cela sera nécessaire. Les autres Elus seront moins puissants et devront veiller à la sécurité et au bien être de leurs Maîtres. Mais cette vie ne sera pas facile.

- Le manipulateur de l'élément Terre devra être capable d’apporter la vie et de créer des barrières infranchissable. Il devra avoir les épaules pour soutenir les autres et assumer le poids des Hommes.

- Le manipulateur de l'élément Eau devra être capable de protéger, d'apaiser et de soigner tout les maux. Il devra être le plus innocent et pur possible. Il devra être capable de tout pardonner.

- Le manipulateur de l'élément Air devra être capable de protéger les cieux et d’envelopper tout les Hommes d'une aura bienfaitrice. Il devra les débarrasser de leurs coté sombre et les dégager de tout instinct de destruction et de domination.

- Et enfin, le manipulateur de l'élément Feu sera surement le plus mal lotis. Il sera solitaire car son pouvoir est celui de la destruction. Il devra être capable de ne pas sombrer du mauvais coté et résister à l'envie de tout consumer. Il devra pouvoir supporter le poids de ses pouvoirs et ne pas se laisser consumer par ceux-ci. Il sera le plus craint des Humains. Les autres Eléments ont le pouvoirs de défendre et de protéger mais lui ne pourra que détruire et tuer. Il devra supporter sa propre haine et celle des autres.

Ces quatre jeunes auront l'obligation de sauver la Terre et de raisonner les Hommes ou simplement les éradiquer. C'est du moins ce que dit cette légende.

7 juin 2197 - Carrare, Toscane, Italie.

Je n'ai jamais cru en cette légende mais, enfant, je m'inventais des histoires sur elle. Enfin, cette époque est si lointaine. Même enfant, je n'aurais jamais cru devenir une part de cette légende, malgré ma haine des Humains. Et oui, je les hais. C'est de leurs faute si je me suis éveillée ainsi. C'est de leurs fautes si notre Terre se meurt. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Nous devrions tous les tuer. Ils ne changeront jamais, même si nous essayons de les raisonner. Enfin, je dois attendre les autres. Je dois être la première à m'être éveillé, je ne sens pas leurs présence.
Je me suis éveillés il y a quelque jours seulement mais j'ai l'impression que cela fait une éternité. A l'instant même où l'on s'éveille, toute la légende et le savoir de notre éléments nous vient en tête. Nous savons tout, comme si nous étions ainsi depuis des dizaines d'années. Ce qui l'a provoqué ? Et bien, la mort de mon père et cette agression peut être ? Je n'ai jamais connu ma mère, je n'ai jamais eu d'amis alors mon père était le seul que j'aimais malgré tout... Il me battait. Il était alcoolique et travaillait dans une central nucléaire, j'aurais dû le haïr mais non. Je crois que c'est moi qui l'ai tué mais je ne m'en rappelle plus. L'agression à eu lieu quelques jours avant. Une tentative de viol. Mais seulement une tentative. Je l'ai tué. Même si ne savais pas comment à l'époque. Je ne m'en rappelle pas non plus. Il allait me frapper et puis, plus rien. Comme pour mon père.
Je pense que je me suis éveillé également parce que nous sommes en été, la saison chaude. Ma saison donc. Si je pars de ce principe, l'Eau devrait s'éveiller en hiver, la Terre au printemps puis-ce que c'est la saison où tout renaît et l'Air en automne.
Je m'appelle Etna Stromboli. Et oui, ce sont deux noms de volcan d'Italie, étonnant, non ? Mais j'ai abandonné ces noms. Je me fais appeler Mana, j'ai 19 ans et, comme vous l'aurez peut-être compris, je suis l'élément Feu.

8 juin 2197 - Carrare, Toscane, Italie.

Je me rendis en forêt, atteignant rapidement mon grand terrain vague. Il y avait beaucoup de trace de brûlé partout. C'était moi. Je devais beaucoup m’entraîner et me défouler pour ne pas être consumée pas mon propre pouvoir. Je récoltais plusieurs feuille d'arbre et formais un tas au milieu du terrain. Je les jetaient en l'air, le plus haut possible et me concentrais pour les consumer une par une. C'était beau. Ces flammes rouge sang, comme mes yeux et mes cheveux. Quand j'y pense, maintenant, je me dis que j'aurais dû me rendre compte de ce que j'étais il y a longtemps vue mon apparence. Je m'assis en tailleur au sol, réduisant la terre à du magma en fusion. Je me concentrais en fermant les yeux et créais plusieurs sphère de feu que je fis tourner autours de moi. Maintenant que je connaissais la légende dans son intégralité, je savais que ceux qui m’approchaient étaient destinés à mourir. Je resterais donc toujours seule. Hormis les trois autres Éléments, et les Elus inférieurs. Ils pourront m'approcher mais pas être proche de moi. Apparemment, même eux me craindront. Je suis la seule qui ne sois pas vraiment "gentille". Mi-Ange, mi-démon. Je pouvais a tout moment devenir folle et tout détruire. Même sans l'être, je voulais tuer tout les Humains sans somations après tout... Nous devions sauver la Terre alors pourquoi ne pas éliminer ses pires ennemis ? Mais bon, de toute façon, je suis seule pour l'instant. Aucun autre ne s'est éveillé. C'est peut-être mieux ainsi.
Je n'ai jamais rien désiré, je ne faisais aucun effort. J'ai toujours les meilleurs notes en cours, quelque sois les activités que je pratiquent, je réussis sans me forcer. Mais maintenant, avec se pouvoir, je vais devoir me battre. Et je vais devoir choisir ce que je veux vraiment. Seule.
Soudain, je relevais la tête, ayant sentis une présence. Je fixais un buisson à ma droite et une bête en sortis en gémissant. J’écarquillais les yeux. Un loup. Un magnifique louveteau d'un noir de jais. Je n'en avais encore jamais vue même si je savais qu'il y en avait dans quelques parcs d'Italie. Enfin, pas de cette couleur. Je remarquais alors qu'il boitait légèrement. Il devait être blessé, ce qui expliquerait ses gémissements. Je fis disparaître le magma en fusion et mes sphères de feu pour ne pas l'effrayer. Ce qui était inutile. Il allait réagir comme les Humains et me fuir en sentant instinctivement le danger. Il releva la tête et me fixa. Je fus comme hypnotisée par ce regard. Je crois qu'il en fus de même pour lui. Et pour cause, ces yeux était exactement de la même teinte que les miens. Il commença à s'approcher très lentement et je tendis ma main vers lui. Il n'était assurément pas un loup ordinaire. La légende faisait mention d'animaux étant le reflet de chacun des Éléments mais je n'y avait pas vraiment cru. Mes certitudes était mises à mal, là. Il sentait prudemment ma main puis y posa la tête. Toujours fascinée, je caressais délicatement son museau. Si doux... S'il était vraiment mon animal reflet, j'en comprenais la raison. Le loup est solitaire, nocturne et craint des hommes. Comme moi. Le plus doucement possible, je déchirais un morceau de mon tee-shirt et approchais la main de sa patte blessée. Il eut un mouvement de recul avant de me laisser dégager ses poils sombres de la plaie. Il avait dû être pris dans un piège. Je fis fondre un caillou et récoltais l'eau qui en coula pour nettoyer sa patte. J'y enroulais ensuite le bout de tissu noir, espérant que cela suffirait. Le loup me regardais encore avec une pointe de méfiance. Je devais être pareil. C'était la méfiance de celui qui a toujours été craint et rejetée sans en comprendre la raison. Je pris une boite dans le sac rouge et noir qui ne me quittais jamais. C'étais mon repas. De la viande rouge. J'en mangeais la moitié sans cesser de le caresser pour le mettre en confiance et lui tendit le reste. Il le renifla, s'écarta un peu, revînt, pris le morceau de viande dans sa gueule et recula, de peur que je le lui reprenne surement. Il le dévora à belle dents et je souris. Il vînt renifler mes jambes et fini par s'installer dessus, comme pour me remercier. Il avait la taille d'un petit chien, à peu près. Son poil était doux et soyeux. Il était chaud mais moins que moi. Heureusement pour lui. Ma température corporelle devait avoisiner les 70 degrés en ce moment. Quand j'étais calme et avait fait plusieurs heures d'entrainement, j'étais encore à plus de 40 degrés alors là ! Mais cela n'avait pas l'air de le gêner plus que cela. Je posais mes bras sur mes cuisses et fermaient les yeux, lévitant à quelques centimètres du sol grâce à la pression du magma revenu. Il ne releva même pas la tête. Je souris. Il se mit sur le dos et je lui caressais le ventre. C'était une femelle finalement. Yukia. Ce nom m'étais venu d'instinct et je lui chuchotais. Elle eut comme un jappement d’approbation et je ris. Peut-être avais-je le droit de ne pas être totalement seule après tout ?

(Voila, j'espere que ca vous plait, me suis donné du mal x) Allez, on continue, un peu d'imagination, je vous ai maché le travail alors au boulot ! )

9 juin 2197 - Village Taki - Japon

* Une jeune fille marchait ou plutôt, sautillait tranquillement sur les chemins de son village qu'elle aimait tant, le village Taki. Ses longs cheveux blond platine lui arrivaient jusqu'à la taille, se mouvant au gré du vent tandis que la couleur de ses yeux, gris acier, contrastait avec les pétillements de malice et de joie qu'on pouvait voir à l'intérieur. Ses yeux était en forme d'amande tandis qu'elle avait la peau mâte, comme tous les japonais qu'elle connaissait jusqu'à présent. Oui, elle aimait ce village où elle avait vue le jour et y avait grandie, y passant les meilleurs moments de sa vie avec ses amis et sa famille. Elle sortie du village pour pénétrer dans la forêt qui se situait sur la colline entourant le village. Elle sautilla à travers les arbres, profitant de la brise du vent sur son visage, caresse aérienne dont elle avait l'impression qu'elle la réconfortait comme le ferait une mère. Elle continua de sautiller jusqu'à arriver à une cascade, endroit touristique qui attirait beaucoup de monde, vu sa taille (20m de haut et 65m de large). Elle alla au bord de l'eau, s'asseyant sur les galets afin de tremper ses pieds dans l'eau gelée, battant des pieds en fermant les yeux, profitant du moment. Elle y resta quelques instants avant de se relever et de faire chemin inverse. Elle sautillait à nouveau tranquillement quand des cris lui parvinrent aux oreilles ainsi qu'une odeur de brûlée. Elle regarda dans les airs et vit de la fumée montée vers le haut, l'inquiétant grandement. Que se passait-il à son village ? Sa grand-mère chérie, seule famille qu'il lui restait, était-elle saine et sauve ? Elle se mit à courir jusqu'à son village avant de se stopper, stupéfaite, les yeux écarquillés et la bouche ouverte. Tout n'était plus que désolation, les maisons auparavant dressées étaient en feu ou démolies, de la fumée se levant de celles qui étaient encore en train de brûler. Des cadavres jonchaient le sol, du sang s'étalant sur tout le sol ainsi que les murs des maisons encore debout. Elle se précipita à la maison de sa grand-mère, son inquiétude grandissant de plus en plus. Elle y arriva finalement au bout d'interminables minutes et la vit détruite, comme les autres. Elle pénétra dans ce qui restait de son ancien chez soit et commença a chercher sa grand-mère du regard pour finir par voir une main dépasser d'un tas de pierres et de poutres. Elle s'effondra sur ses genoux, au sol, des larmes commençant a couler le long de ses joues sans qu'elle ne s'en rende compte. Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être morte ainsi, elle ne pouvait pas l'avoir abandonné *

- Non, Non NON ! * Cria-t-elle tandis qu'un puissant vent s'élevait soudainement dehors pour venir s'enrouler autour d'elle, la faisant s'élever au milieu de ce puissant tourbillon tandis qu'une légende s’immisçait dans son esprit, une mission ainsi que d'autres informations dont elle n'avait jamais eux connaissances jusqu'à là. Les rafales de vent balayaient tout sur leurs passages, faisant voler les pierres, les poutres autour d'elle tandis que les feux s'éteignaient sous la puissance du feu. Les cadavres étaient aux aussi emportés laissant des traînées de sang tomber au sol tandis qu'ils rejoignaient les pierres et les poutres dans leurs rondes tandis que du sang se mêlait au tourbillon. Peu à peu, le tourbillon se calma, la faisant redescendre doucement au sol, sur ses pieds, tandis que des cadavres, des pierres et des poutres tombaient de toute part, l'obligeant à fuir ce spectacle horrible ainsi que le corps de sa grand-mère, ne pouvant même pas l'enterrer décemment. Elle courut jusqu'à la forêt et pénétra à l'intérieure, des larmes dévalent abondamment ses joues. Elle venait de tout perdre en l'espace de quelques instants, sa grand-mère, la seule famille qui lui restait, ses amis auxquels elle tenait ainsi que son village, son cher village qu'elle avait tant aimée. Elle courut à travers les bois, ne prêtant pas attention a son environnement jusqu'à qu'elle entende du bruit au loin. Elle s'y approcha et vit qu'elle était revenue automatiquement à l'endroit de la cascade. Elle fit quelques pas hésitant jusqu'à se positionner devant l'eau avant de s'effondrer à nouveau au sol, prenant son visage entre ses mains, pleurant toutes les larmes que son corps lui permettait, le coeur lourd de tristesse et de douleur. Elle s'appelait Ayame Suzuki, jeune fille de 20 ans vivant jusqu'à présent paisiblement avant que son monde ne bascule brusquement, devenue à présent la maîtresse de l'air *

9 juin 2197 - Carrare, Toscane, Italie.

Je marchais doucement dans cette sombre forêt en compagnie de ma louve. Elle c'était installée sur ma nuque, comme si cela avait toujours été sa place. Je souriais quand elle me lêcha la joue. Mais, d'un seul coup, elle se mit à hurler à la mort et je sentis une froideur intense s'installé en moi. Des pensées étranges m'envahissait la tête.

" Grand-mère. "
" Pourquoi ? "
" Le vent. "

Des images d'un village détruit accompagnait ces pensées. Des corps ensanglantés. Je fermais les yeux. Les dégâts d'une nouvelle guerre dû aux hommes. L'Air c'était éveillé. Je la localisais facilement et me transformais entièrement en flammes puis disparaissait pour réapparaître à quelques pas d'une jeune femme blonde, au sol, pleurant toutes les larmes de son corps. Vue la quantitée, elle aurait facilement pu être l'Eau, me dit-je. Yukia était toujours sur mes épaules. J'approchais un peu.

- Ayame, fit-je simplement.

J'avais essayé d'être douce mais ma voix rauque et basse ne me le permettais pas. Sans lui laisser le temps de répondre, je continuais.

- Tu es l'Air, n'est-ce pas ? Je suis Mana, le Feu.

Comme je m'étais éveillée avant elle, j'avais ressentis tout ce qui c'était passé mais je doutais qu'il en était de même pour elle. C'était étrange, apparemment, lorsque l'on s'éveillait, notre esprit traduisait n'importe quelles langues directement dans notre tête. D'un coté, c'était pratique. Je doutais qu'elle connaisse un seul mot d'Italien.

* Elle pleurait encore et toujours tandis que le temps semblait l'arrêter et le narguer en lui faisant revivre mentalement ce qui venait de se passer. Elle releva vive la tête quand elle entendit qu'on l'appelait et se releva tout aussi vivement, se mettant a reculer peu à peu pour s'éloigner de cette fille qui venait juste d'apparaître à côté d'elle elle ne savait comment. Elle voulait juste retrouver sa grand-mère qui avait été tout pour elle, juste ça. Elle secoua la tête, tirailler entre deux envies. Celle de s'enfuir au loin et d'en finir pour rejoindre sa grand-mère, essayer d'y trouver un quelconque réconfort et qu'elle lui dise que tout aller pour le mieux dès à présent ou que ceci n'était qu'une mascarade et celui d'accomplir le devoir qu'elle connaissait depuis maintenant quelques minutes. Brusquement, le vent se mit à gonfler autour d'elles tandis qu'elle ne savait que faire, des images du précédent carnage lui revenant en mémoire *

- Allez vous-en * Dit-elle d'une voix glaciale avant de sentir une douleur commencer a lui broyer le coeur, la faisant à nouveau crier. Elle paniquait littéralement tandis que la douleur s'intensifiait et qu'elle mettait une main sur son coeur dans un quelconque geste pour essayer de faire partir la douleur *

Je restais impassible alors qu'elle reculait, souffrant visiblement. Elle aussi me fuyait. Comme les autres... Je le savais. Je repris sur le même ton.

- Tu ne peux refuser ta mission. Même si on ne peut tuer un Élément, tes pouvoirs vont se rebeller contre toi et te détruire pour trouver un autre porteur qui l'acceptera. Et n’espère même pas rejoindre ta grand-mère. Quand un Élu meurt, son âme est réduite à Néant. Une fois que tu auras accepter notre mission, tu deviendras entièrement l’Élément Air mais avant ça, tu peux encore être détruite.

Je ne bougeais pas. Malgré le fait que j'aurais aimé la consoler, je ne pouvais la toucher aux risques de lui faire mal. Ma température était trop élevé, je ne m'étais pas encore entraînée. J'attendis donc, mes yeux couleur sang plongé de les siens, larmoyant et d'un gris acier.

* Ses larmes, qui s'étaient taries, laissèrent place à deux uniques larmes qui coulèrent le long de ses joues tandis qu'elle faisait face à la situation. Elle était à présent seule et devait à présent accomplir un devoir dont elle n'avait jamais rien demandée sous peine que son âme soit détruite pour toujours et, même si elle l'acceptait, elle ne pourrait jamais rejoindre sa grand-mère vu les dires de la fille. Pourquoi la vie était-elle si cruelle ? Elle ne savait même pas comment accepter cette fichue mission tandis que la douleur ne cessait d'augmenter peu à peu, sa main se crispant sur sa poitrine et que des bourrasques de vent tournaient autour d'elles *

Je continuais de la fixer. Elle avait l'air de tant souffrir et d'être si perdue. Mais je ne pouvais rien y faire. Je comprenais ce qu'elle vivait mais je savais que rien de ce que je pourrais dire ne l'aiderais. D'un coup, Yukia sauta à terre et alla vers elle. Elle lui lécha la main puis s'assit en gémissant doucement. J'observais la scène sans montrer d'émotions mais j'étais un peu étonnée.

* Elle vit l'animal s'avancer vers elle tandis que la douleur continuait peu à peu de grandir, le vent s'intensifiant. Elle le vit aussi lui lécher la main avant qu'elle n'ait pu la retirer, ce qui la laissa légèrement perplexe puis elle le regarda s'asseoir et gémir doucement. Elle haussa doucement un sourcil et avança une main hésitante vers sa tête avant de lui caresser doucement et légèrement le pelage, se demandant comment il allait réagir *

Yukia recula d'un bond, prise par surprise. Je souris. Elle était trop mignonne. Elle revînt et sentit prudemment cette main avant de glisser sa tête en dessous. Elle essayait de l'aider. Elle faisait ce dont j'étais incapable. Je redevins impassible et m'assis en tailleur à même le sol, attendant patiemment qu'Ayame accepte son pouvoir et le reste. Yukia vînt presque en courant s'installer sur mes genoux et je lui caressais négligemment la tête. J’espérais qu'elle ne serait pas triste trop longtemps et qu'elle soit assez forte pour surmonter tout ça. D'après la légende, elle l'était mais elle avait l'air si fragile en cet instant, à souffrir comme si des milliers de pieu s'enfonçait dans son corps. Une partie de moi se réjouissait de ce spectacle offert à mes yeux mais je l'étouffais bien vite. Quel vie...

* Elle sourit légèrement malgré sa peine quand l'animal vint renifler puis passer sa tête en dessous de sa main, le caressant doucement avant de le voir repartir pour rejoindre sa maîtresse qui lui caressa la tête a son tour. Elle repensa a sa grand-mère avec qui elle avait passé tant de temps ainsi, assis sur son lit, la tête sur les genoux de sa grand-mère qui essayait de la réconforter avec sa bonne humeur et son humour. Elle finissait toujours par y arriver mais cette fois-ci, elle n'était plus là car c'était sa mort, celle de ses amis et celle de son village qu'elle pleurait. Elle sentit la douleur la quitter peu à peu tandis que le vent se faisait plus doux, plus caressant, lui donnant l'impression qu'il essayait de la réconforter comme la veille, comme s'il essayait de combler le vide béant laissé par sa grand-mère. Elle soupira intérieurement mais finit par prendre conscience de son pouvoir et de son devoir tandis que le vent ne les entouraient plus toutes les deux mais seulement elle, comme un cocon protecteur *

Je sentis qu'elle acceptait enfin et fus heureuse qu'elle arrête de souffrir. Mais je continuais à ne pas montrer d'émotions. C'était une habitude. Une carapace pour me protéger du rejet des autres. Yukia grimpa sur ma nuque et je me relevais donc. Elle avait l'air... comment dire... Apaisée. Oui. Même si son regard trahissait encore sa tristesse. Je la comprenais. Même si mon père avait été ignoble avec moi, je l'aimais tout de même, il était ma seule famille. " Ce n'est pas pareil. Lui, c'est toi qui l'a tué alors qu'il te suppliait d'arrêter. Et tu y a pris plaisir, hein ? Comme pour se pauvre garçon. " me susurra cette mauvaise partie de moi. Je serrais les dents. Mais elle avait raison... Même si je n'en avais pas conscience à ce moment. Par contre, je n'en avais retiré aucun plaisir. Yukia gémit, sentant ma température augmenter. Il allait être temps que je m’entraîne.

* Elle ferma les yeux pendant un instant, se laissant bercer par le doux vent avant de les ouvrir à nouveau, son regard vide d'émotions, les pétillements de malice qui le caractérisait autrefois ayant disparus. Elle sentie la chaleur montée peu à peu et haussa légèrement un sourcil, regardant l'autre fille, Mana *

- Tu es donc celle qui contrôle le feu, c'est ça ? * Demanda-t-elle d'une voix glaciale en la regardant. Elle avait totalement changée. Sa joie de vie et sa bonne humeur constante ainsi que sa légèreté habituelle avait laissée place a un être vide d'émotions, dur et glacial. Ce carnage lui avait ouvert les yeux sur l'être humain en lui-même, sa nature mauvaise. Elle ne pouvait plus être comme avant sinon elle se ferait balayée et plus personne ne serait là pour la retenir. Elle ne savait même pas qui avait fait ça et pourquoi. Après tout, c'était un petit tranquille, qui vivait coupé du reste, dans la joie et la bonne humeur qui le caractérisait alors pourquoi quelqu'un avait-il fait cela ? Qu'avait-il pu y gagné en faisant cela ? Elle n'en savait rien mais elle le s'aurait un jour ou l'autre, foi d'Ayame Suzuki, dernière représentante de sa lignée *

Je lui retournais le même regard.

- Je suis le Feu, oui. Je ne le contrôle pas, c'est Lui qui le fait. Nous ne faisons qu'un.

Yukia hurla à la mort. Elle sentait vraiment toutes mes émotions alors ? Je n'aimais pas parlé mais je fis un effort et lâchais, presque à contre-coeur :

- Je te comprend.

Je n'ajoutais rien. Si elle ne comprenait pas ce que je voulais dire, tans pis pour elle. Yukia continuais de gémir et je remarquais que le sol commençait à fondre sous ma température tandis que la voix se faisait plus agressive : " Brûle tout, comme l'autre fois. Allez, utilise-moi, fais toi plaisir, regarde tout ces arbres. Ils seraient tellement beau s'ils étaient enflammés, tu ne penses pas ? Fais-le, fais-le, fais-le, FAIS-LE ! " Je déglutis, attendant le moment où je pourrais aller me défouler.

* Elle haussa un sourcil devant ces dires. Elle disait qu'elle la comprenait mais qui a dit que c'était vrai et non de simples paroles pour essayer de la ' réconforter ' un peu, hein ? Elle haussa légèrement les épaules. De toute façon, même si elle la comprenait vraiment, elle était une étrangère pour elle alors qu'est-ce que cela pouvait lui faire ? Cela ne changeait rien et surtout, ne lui rendait pas sa grand-mère, ses amis et son village, sa vie d'avant. Elle sentit la température montée en flèche et la regarda, les sourcils froncés *

- Que se passe-t-il ? Que fais-tu ? * Demanda-t-elle d'une voix glaciale en regardant l'animai hurler à la mort. Que se passait-il encore ? *

Je n'entendais rien d'autre que la voix. Je n'étais jamais resté si longtemps sans m'entrainer. Elle hurlait d'une voix stridente qui résonnait dans mon crâne comme des milliers d'aiguilles. " FAIS-LE ! Tu seras soulagée ainsi, tu n'auras plus mal. Tu as le pouvoirs de destruction absolue, tu peux tout faire, tu en as le droit ! Ce serait mal de ne pas t'en servir ! Brûle, détruit, vit ! Brûle, détruit, vit ! BRULE, DETRUIT, VIT, MANA ! "
Je me pris la tête dans les mains en courbant l'échine et hurlait à plein poumons, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps :

- FERME-LA !

Je pris feu alors que le sol sous mes pieds se changeait en lave en fusion. Les hurlements de Yukia faisait éclater de rire la voix. Je voulais retrouver mon terrain vague mais je n'arrivais pas à me concentrer.
" Brûle tout et la Terre elle-même deviendra ton terrain vague, Mana-chérie. Fais-le. Fais-moi plaisir. Fais-toi plaisir. Tu dois le faire. C'est ton devoir. Allez, ma chérie, fais-le. Ton père sera fière de toi et te pardonneras de l'avoir brûler, je te le promet... "
Elle me montrait les images de ce soir mortel. Ce qu'elle avait fait à mon père. Mon père suppliant et pleurant... Pardon, pardon, papa...
" Ce que Tu as fais, Mana. C'est toi qui l'a brûler et l'a regarder fondre en hurlant, ma chérie. Recommence... "
Je l'avais fais... J'en avais été heureuse...
" Mais oui. Mais ce n'est pas de ta faute, Mana. C'est la sienne. C'est lui qui a provoqué tout ça. "
Sa faute...

* Elle fronça les sourcils quand cria son ferme-là. A qui parlait-elle donc ? Elle espérait que ce n'était pas a elle qu'elle disait ça. Puis elle comprit. Elle devait sûrement combattre des démons intérieurs. Qu'elles étaient donc ces fameux démons qui l'habitaient ? Elle commença a s'approcher doucement, faisant jouer une légère brise sur elle *

- Mana ? Tout va bien ? Que se passe-t-il ? * Demanda-t-elle d'une voix plus douce que la précédente *

La voix d'Ayame me tira un sursaut de conscience mais je ne pus répondre. C'est alors que les flammes qui m'entourait prirent la forme d'un visage malveillant, malsain, un visage qui riait. Le visage de cette affreuse voix. Les flammes elles-mêmes riaient et la voix de ma tête sortis cette fois de la bouche du visage inhumain qui me fixait de ses orbites vident.

- Vas-y, Mana. Tu peux le faire, je crois en toi. Brûle-les tous !

Je savais que j'étais la seule à l'entendre et que je passais pour une folle devant Ayame. Elle devait se dire que même la légende n'avait pas décrit la hauteur de la folie de l'Element Feu. Mais je n'avais pas totalement sombré. Je me battrais. Pour que ce qui était arrivée à mon père et a mon agresseur n'arrive plus jamais. Le visage arrêta de sourire alors que je me concentrais.

- Ayame... Peux-tu éteindre mes flammes ? Je vais t'aider... murmurais-je difficilement.

Ma voix n'avait plus rien à voir avec celle froide et impassible de d'habitude. Je fis mon possible pour expulser la chaleur superflue en créant des combustion instantané dans l'air alentour.

- Même si tu me repousses, je reviendrais, Mana, sois en sure. Tu es un monstre ayant tué son propre père. Je te détruirais !

Je serrais les dents.

- Tu as raison. Je suis un monstre encore plus horrible que toi. Et c'est moi qui vais te détruire !

Je n'eut même pas conscience d'avoir prononcer ses mots à voix haute.

* Elle fronça les sourcils quand elle vit le visage en flamme et le vent augmenta en puissance automatiquement, continuant de grimper sous sa demande tandis qu'elle se demandait ce qu'il arrivait. Hmm, serais-ce le pouvoir du feu qui essaierait de prendre le contrôle? Elle entendit ses paroles et la regarda *

- Tu n'es pas un monstre, Mana * Dit-elle d'une voix douce * Tu es toi

Ma température étant descendu à 40 degré et, la voix ayant disparu, je me relevais avec un petit rire froid en réponse aux paroles d'Ayame.

- C'est gentil mais tu as tort. Tu ne sais pas ce que j'ai fais et ce dont je suis capable. Je suis le pire cauchemar de cette planète.

Yukia me lécha doucement la joue et je lui embrassais le museau. Maintenant, il fallait faire ce que je détestais le plus au monde. Je regardais la jeune fille dans les yeux et fit simplement :

- Merci.

Qu'allions-nous faire maintenant que nous étions deux Elus éveillés ? Je n'en savais strictement rien. Je fis apparaître plusieurs sphère de Flamme, histoire de garder la voix à distance et les faisaient tourner autours de moi, dans un cercle parfait. Avec un dernier regard pour la jeune fille, je me détournais et m'évaporais dans un brasier. Je préférais être seule et je pensais qu'elle avait surement besoin d'un peu de temps. De toute façon, au besoin, les Elus pouvaient communiquer par la pensée. Je me retrouvais chez moi, dans cette chambre qui m'avait vue grandir. Cela me semblait une éternité que je m'en étais enfuis. Je descendis les escaliers grinçant, Yukia sur les talons. La porte de l'entrée était barrée des bandes jaunes de la police. J'avançais vers le salon et le trouvais dans le même état que ce soir-là. Des grands trous brûlés parsemaient la pièce. J'effleurais les murs du bout des doigts. La table basse et les canapés avait entièrement brûlés et la télévision, explosée. Je continuais vers le mur du fond, là où tout c'était arrêté et vis cette affreuse trace. Une silhouette noire. Combustion instantanée. Sauf que celle-ci avait durée des heures. Je posais un genoux à terre. Cette simple silhouette était celle de mon père. Ce soir-là, lorsqu'il avait commencé à me frapper, je l'avais attrapé par le cou et plaqué au mur avant d'explosé littéralement de rage. Mais l'explosion ne l'avait brûlé qu'un peu. Je l'avais lentement fait fondre, me délectant de ses cris et de ses suppliques. J'avais même ris quand il m'avait regardé dans les yeux et crier pitié en lui demandant si lui en avait déjà eu pour moi. Je me souvenais de tout maintenant. Très clairement. Et surtout de ses derniers mots... "Je te demande pardon, ma fille. Ne deviens pas un monstre comme moi... " Ceci ne m'avait pas arrêté. J'avais continué jusqu'à ce qu'il fusionne avec le mur. Ensuite, je m'était effondrée et réveillée à l'hôpital dont je m'étais enfuis en sautant par la fenêtre et en m'envolant. Les policiers m'attendaient dehors pour me questionner. Ils devaient toujours me chercher... Je soupirais en caressant doucement l'ombre du mur.

- Pardon, papa...

Le plus étonnant dans toutes cette affaire c'est que, pas une seule fois, je n'avais pleurée. J'étais sans doute sans coeur. Mais et alors ? De toutes façon, pleurer ne ramènerait personne, ne m’absoudrais pas et ne servirait donc à rien. Je ne me souvenais pas d'avoir un jour pleuré, ni pour ma mère, ni pour moi, ni pour personne. Le feu avait tout brûlé en moi. Mes propres flammes. La mort ne m'effrayait pas, je l'avais si souvent côtoyé. Je l'invitais même à venir me rendre visite même si je savais que c'était presque impossible. Seulement, il était bien précisé "presque" dans la légende mais il n'y avait aucune mention de ce qui pouvait éventuellement nous tuer. Du moins, je n'avais pas encore trouvé mais je me promettais de trouver un jour. En attendant, j'accomplirais ce pourquoi j'étais là, par tout les moyens. Ne restait plus qu'à attendre les autres Elus et le bon moment. Que j'aimerais que ce soit déjà le cas...

Prince(sse) Messages : 411 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 27

24 décembre 2197 – Preston, au bord du Ribble, Angleterre.

Il frappa.
Une vive douleur se répandit dans ma tête me faisant trébuché et tombé lourdement au sol. Sans que je ne puisse les retenir un torrent de larmes ce déversa sur mes joues.

Désolé, je suis tellement désoler…

Je relevai la tête vers l’homme tandis que celui-ci reprenais son élan.

Non arrête. S’il te plait...

Et pendant que la douleur se répandais de nouveau, dans mes côtes cette fois. Il me hurla :

« Tu me prend pour qui ? Pour un idiot ? Sale gamine ! »
« Papa je suis tellement désoler… Alors s’il te plait… »

Un nouveau coup me coupa le souffle et me fit rouler tout près de l’eau. Son clapotement réguliers qui m’apaisait en été c’était transformer en déchainement durant l’hiver.
Soudainement il me prit par la gorge et approcha son visage du miens. Je pus sentir les relents d’alcool qui me prirent à la gorge.
Oui c’était l’alcool ce n’était pas de ça faute.

Non ce n’est pas de sa faute.

« Tu vas voir ce que je fais aux gamines dans ton genre. »

Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit il me jeta dans l’eau.
L’eau froide me saisit aux muscles m’empêchant momentanément de bouger. Puis quand je repris le contrôle de mon corps et que je voulu remonté, une main s’appuya sur ma tête s’emmêlant dans mes long cheveux brun, m’empêchant de retourner à l’air libre. Je voulu me débattre mais rien ni fit, il était trop fort.
L’air commençait à me manquer et je sentais que l’eau remplissait mes poumons.

Je vais mourir.

Enfin il lâcha ma tête, mais c’était trop tard. Je m’enfonçai dans l’eau lentement.

Non, ce n’était pas de ça faute.

Les yeux clos définitivement je sentais le courant m’emportait à une vitesse folle. Loin de lui, loin de tout.

Pardon… Je suis désolée…

Soudainement, un tourbillon me refit monté à la surface. L’eau me portait, me dorlotait, me remplissais d’un sentiment d’apaisement et c’était comme-ci je respirais à nouveau.

Sans air.

Puis mon cerveau se remplit d’une légende, une mission et des tas d’autres choses encore.
Et tandis que l’eau me posait au bord de la rivière je compris.
L’élément de l’eau. C’est ce que j’étais devenue.

Spoiler:

Spoiler:

Je relevais brusquement la tête, en pleine entrainement. J'avais comme l'impression de me noyer et une sourde froideur s'insinuais en moi. Yukia me mordit la main pour me sortir de cette état. Cela faisait plusieurs mois depuis qu'Ayame c'était éveillé et je ne m'attendais plus à ce qu'un autre Elus se manifeste. Mais apparemment, l'Eau en avait décidé autrement. Yukia sur les épaules, je me levais avant de disparaître dans les flammes pour le rejoindre. J'apparu alors devant une grande étendue d'eau et regardais aux alentours. Il y avait un homme assez âgé qui me fixait d'un air éberlué et furieux à la fois. Je n'y fit pas plus attention que ça, ce n'était pas lui. Je me retournais et vit un tourbillon d'eau surmonté d'une jeune fille brune. Trouvée. L'eau la déposa sur le rivage. J'avançais vers elle.

- Hey, petite, calme-toi, tu risques de faire des dégâts, fis-je simplement d'une voix froide avant d'ajouter : Je suis Mana, le Feu.

Qu'est-ce qui avait pu provoquer son éveil ? Il n'y avait pourtant aucun mort ici. Peut-être avait-elle faillit se noyer seulement ? Puis je me rappelais de l'homme à l'air furieux et me dis qu'il l'avait sans doute agressée. Je lui tendis la main. Ma température avoisinait seulement les 40 degrés grâce à l'entrainement, cela devrait aller. Mais je me rendis compte qu'elle ne me la serrerait surement pas, j'avais oublié que même les Elus me craignait. Je baissais la main.

Prince(sse) Messages : 411 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 27

Spoiler:

Tandis que l’eau tourbillonnait doucement autour de moi, je t’observais surprise.

C’est donc elle.

Je ne savais pas trop comment réagir face à cela finalement je me décidai à te faire un timide sourire rassurant avant de prendre doucement ta chaude main entre mes doigt gelée. Je n’avais pas compris pourquoi tu l’avais baissé. Peut-être avais-je mit trop de temps à répondre.

« Excuse-moi… J-je suis Mizuky… L’eau il semblerait. » Ma voix était timide et mal assuré et je ne me débâtis pas de mon sourire. Ne voulant pas mal agir.

Puis mon regard se porta sur lui. Il semblait effrayer, voir dégouter. Il lança une ultime injure avant de fuir en courant.
Je n’essaya pas de lui courir après. De toute façon vu son taux d’alcoolémie, il aurait oublié tout ça demain. Et peut-être m’oubliera-t-il aussi…

C’est peut-être mieux ainsi…

J’avais une mine triste mais je secouai la tête et reposa mes yeux sur toi, je n’avais pas fait attention au fait que mes doigts c’était crispé sur les tiens.
Je m’excusa timidement avant de reculer t’observant sans arrière-pensées. Silencieuse. Légèrement souriante.

Spoiler:

Je ne compris pas pourquoi mais en sentant ces doigts se crisper sur les miens et son regard triste, sur une impulsion, je la prit dans mes bras, voulant la rassurer et puis, je vis l'homme s'enfuir. Mes pouvoirs c'était décuplés et je l'enfermais dans une prison de feu, pensant que c'était son agresseur qui voulait s'enfuir. Même ainsi, je sentais une sourde peur chez elle, ainsi que de la tristesse et nous entouraient de mes flammes, comme pour la protéger, ce qui était idiot, elle était tout, sauf en sécurité avec moi. Elle était vraiment gelée, autant que moi, j'étais brûlante. Heureusement que j'avais eu le temps de m’entraîner cette fois. Sinon, je lui aurais fait une bien piètre impression. En effet, plus mes pouvoirs augmentaient, plus la voix devenait vindicative et puissante. Et son Eau n'était pas encore au niveau de mes flammes. Elle avait l'air fragile et si jeune. Je remarquais enfin les marques qui parsemaient son corps et serraient les dents en resserrant les barreau de la cage. Cet homme me rappelait mon père et cette constatation ne fit qu'augmenter ma colère. Comment avait-il pu oser lui faire du mal ? Elle avait l'air si innocente... C'était le propre de l'Eau mais à ce point, je ne m'y attendais pas. Même moi, le pire cauchemar de cette humanité avait envie de la protéger. Mais je ne pouvais décemment pas le tuer devant ses yeux, elle voudrait d'ailleurs le faire elle-même, peut-être. Je baissais les yeux sur elle qui pour l'instant, ne bougeait pas d'un pouce.

- Mizuky ? Hum... Tu n'as pas trop mal ?

Prince(sse) Messages : 411 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 27

Spoiler:

Quand tu me seras dans tes bras je fus plus que surprise et comme les flammes autour de nous, je ne comprenais pas vraiment cependant j’avis compris que c’était pour me rassuré et je t’en fus reconnaissante. Et ton intention ne me dérangea pas. La chaleur de ta peau contre la mienne faisait un effet étrange, d’une par le fait que tu sois si chaude empêchait ta peau d’être gelée, car comme je ne contrôlais pas encore mon pouvoir et que je n’y étais pas habitué cela pouvait provoquer quelques ennuis de la sorte et comme tout mon corps avait une température extrêmement basse…
Puis je t’observai détaillant ton visage de mes yeux curieux et sourit de nouveau, plus franchement cette fois.

Elle n’a pas l’air si méchante qu’ils le disent après tout.

- « Tout vas bien… Merci de t’en soucié »

Je cherchais mes mots, je n’avais pas l’habitude qu’on se comporte ainsi avec moi mais cela me rendais heureuse.
Puis je remarquai mon « père » enfermé dans cette cage de feu. Mes yeux firent des allers retours entre lui et toi.
Et subitement je ressenti la colère qui bouillait en toi. D’abord effrayer j'eus un léger mouvement de recul, pensant que j’en étais la cause.
Puis sans vraiment comprendre pourquoi je compris, et je te fis un sourire que je voulais rassurant et chaleureux avant de doucement passer mes bras autour de ton cou.

« Ça va aller… Ça va aller… » J’avais murmuré doucement comme pour te calmer.

Spoiler:

D'abord, je pris son geste de recule comme de la crainte envers moi et m'apprêtais à la lâcher quand elle passa ses bras autours de mon cou. J'avais toujours trop chaud et sa froideur me faisait du bien. Malheureusement, elle ne pourrait pas toucher quelqu'un avant de contrôler ses pouvoirs aux risques de le geler. J'avais l'impression qu'elle sentait ma colère et soupirais en écartant mes flammes pour ne pas l'effrayer. Malgré ses paroles, je serrais les dents et effleurais les marques sur sa peau.

- C'est lui qui t'as fait ça ?

Je plongeais mes yeux sang dans les siens.